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Notre bien être en danger: focus sur les relations sociales.



Les êtres humains éprouvent le désir irrésistible de trouver un sens et un but à leur vie. Une vie qui a un sens consiste à s’identifier et à servir quelque chose qui dépasse la personne, et l’humanité a créé des institutions de toutes sortes pour y parvenir : la religion, la politique, l’engagement écologistes, la famille.

Selon la nouvelle théorie du bien-être de Seligman, les personnes qui ont le plus de capacité à éprouver des émotions positives, à s’engager, et avoir le sentiment que leur vie a un sens, sont les plus heureuse.

Le bien-être est une construction de l’esprit. Il a cinq composantes : les émotions positives, L’engagement, les relations personnelles positives, le sens et la réussite.

Ce sont les liens et les rapports internes individuels qui donnent du sens et un but à l’existence.

Ce qui est positif est rarement solitaire. Quand avez-vous ris seul pour la dernière fois ?

L’autre est le meilleur antidote aux difficultés de la vie et le compagnon le plus sûre de ses joies. Stephen Post, professeur d’humanités médicales à l’université de Stony Brook, raconte que lorsque sa mère voyait qu’il était de mauvaise humeur elle lui disait : tu n’as pas l’air content, pourquoi ne vas-tu pas aider quelqu’un?

Des chercheurs ont démontré qu’un acte de gentillesse est capable à lui seul de générer une augmentation passagère de bien-être avec une plus grande fiabilité que toute autre exercice testé jusqu’ici.

Proposition d’exercice:

Trouver un acte de gentillesse totalement inattendue à faire demain puis faites-le tout simplement. Remarquez dans quelle humeur cela vous met.

La solitude est un handicap qui tue. Ainsi les relations sociales sont l’une des bases indispensables du bien-être humain.

Notre gros cerveau est un spécialiste en résolution de problèmes sociaux et non de problèmes pratiques. Le groupe est l’unité premiere de la sélection naturelle. La vie en société est la forme d’adaptation la plus réussie et la plus efficace connu. La sélection naturelle se fait au niveau du groupe et non de l’individu. Supposez que le cerveau des primates du groupe social est doté de structure qui favorise l’amour, la compassion, la bonté, le travail d’équipe et le sacrifice de soi. Grâce notamment aux neurones miroirs qui nous permettent de savoir ce qui se passe dans le cerveau d’autrui. Cela améliore l’intelligence collective. Le groupe social l’emportera car ses membres sont capables de coopérer, de chasser collectivement, de créer l’agriculture.

Sur le plan affectif nous sommes des créatures collectives, des créatures qui recherchent à tout prix les relations positives avec les autres membres de notre groupe.

Le but est d’avoir une vie plus épanouie.

On est heureux quand on apprend, quand on a l’impression que ce que l’on fait est utile, Quand on a un sentiment très positif de soi-même, qu’on envisage l’avenir de façon positive, qu’il ne faut pas trop de temps pour retourner à la normale quand les choses vont mal, et qu’il y a des personnes dans votre vie qui vous aiment vraiment.

En exprimant notre reconnaissance de gratitude envers l’autre nous renforçons notre relation. Seulement si cela est sincère et pas trop rapide.

Se concentrer sur des événements négatifs induit anxiété et dépression.

Quand on vous raconte un événement positif, entraînez-vous à répondre de façon longue et positive. Toute réponse ironique de votre part diminue la connexion. On vous apprécie moins si on passe moins de temps avec vous et on se confie moins.

Les médicaments et les psychothérapie ne servent qu’à soulager temporairement les symptômes des syndrome dépressif.

La profession de psychologue était axé presque exclusivement sur l’idée de débarrasser le patient d’un état invalidant au lieu de créer pour lui les conditions qui lui permettraient de s’épanouir.

Tous les jours à 15h, il faudrait faire des exercices vigoureux, de la méditation, de la marche rapide. Car nous sommes au creux de notre cycle d’activité repos où nous sommes fatigués ronchon, inattentif et pessimiste. Notre capacité d’éveil est à son maximum vers la fin de la matinée et en milieu de soirée. Ces pauses dynamisantes fréquentes pendant les cours, il n’y a pas que les enfants de maternelle qui en ont besoin.

Nous n’évoluons pas sous la critique impitoyable qui nous met sur la défensive et nous rend impuissant. Nous évoluons lorsque nous découvrons le domaine d’excellence et lorsque nous voyons les moyens précis pour mieux utiliser nos forces. La conscience de ce que l’on fait bien et la base de la volonté d’évoluer. Pour entendre la critique sans être sur la défensive et pour agir de façon créative, il faut se sentir en sécurité.


Texte issu du livre de Martin Seligman, fondateur de la psychologie positive, président de l’académie américaine de psychologie: S’épanouir 2011

 
 
 

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